dimanche 9 mai 2010

Mswati III, Roi du Swaziland

Quelle bizarrerie que ce petit Royaume. A peine plus grand que l’Ile de France, ce pays cumule les particularités et reste néanmoins une destination touristique particulièrement intéressante. . Dernière Monarchie Absolue d’Afrique, ses traditions méritent d’être reprises ici.

Commençons par le roi Mswati III. Couronné à l’âge de 18 ans en 1986, il est le 67ème fils du roi Sobhuza II. Ca fait beaucoup d’enfants me direz vous, eh bien, disons que la tradition swazi devrait ravir les fantasmes des plus lubriques d’entre vous : le Roi est d’une part polygame, et peut, à souhait, choisir une nouvelle épouse tous les ans. Cela se produit lors d’une cérémonie annuelle appelée la Reed Dance durant laquelle les Swazi vierges qui le désirent, dansent devant sa majesté. En 2005, Mswati avait douze épouses, deux fiancées officielles (avec lesquelles il n’a pas encore eu d’enfant, le statut d’épouse venant uniquement après la naissance d’une descendance) et vingt-quatre enfants. Une vidée sur la reed dance 2008 suit.



J’étais au Swaziland le week-end dernier. Pas pour une Reed Dance, non, mais pour visiter ce pays particulièrement joli et varié soit dit en passant (savanes, chaine de montagnes, foret tropical, et tout cela dans un territoire aussi petit).
Le contraste avec le Mozambique est saisissant. Le Swazi est un pays de fermiers et d’éleveurs. Les troupeaux de vaches à viande et les étendues à n’en plus finir de cannes à sucre sont là pour le montrer. Côté Mozambique, ce n’est que savane et monts inexploités. Côté Swazi, la densité est plus forte et c’est visible.

Notre lieu de chute était le parc Mlilwane, célèbre pour sa manière insolite de découvrir la faune africaine : en VTT, à cheval ou en rando. Oui, oui vous avez bien lu. Mais rassurez-vous, d’après le personnel, le seul fauve qu’il y a dans le parc est un léopard avachi. Pas de gros mammifères non plus. Soit. Après une nuit bien fraîche dans un lodge gigantesque, notre petit Groupe a préféré prendre le 4x4 pour visiter la réserve. Il faut dire qu’elle est vallonnée et qu’on était pris par le temps. Nous devions aller faire quelques petites courses. C’est justement en faisant ces courses que nous sommes tombés sur un endroit tout à fait insolite : la House of Fire. Cet espèce de lieu multi artistique regroupe des coopératives d’artisans, des musiciens, des artistes peintres, deux troupes dans un lieu unique. Une espèce de domaine au milieu des cannes à sucre, avec un bâtiment principal rappelant beaucoup l’architecture de Gaudi. Il y a là des enchevêtrements de salles, d’espace, un imbroglio de colonnes et de murs qui mènent tous à des scènes. Nous avons d’ailleurs appris que s’y jouait un festival musical tous les ans, regroupant toute la crème de la musique d’Afrique Australe. Le prochain a lieu à la fin Mai, et j’en serais c’est sûr. Une courte vidéo de l’édition 2009 suit (sponsorisée par des marques de préservatifs, 36% des adultes sont atteints au Swaziland… ça fait froid dans le dos)

Take care

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