Je hais les compte à rebours. J'en vois partout. Dans les séries B avant une explosion. Avant le départ d'une course, la mise en orbite d'un nouveau satellite, la Saint Sylvestre... encore ces maudits compte à rebours. Si on sait toujours quand le décompte va finir, on ne sait jamais trop ce qui va se passer ensuite. Un record qui tombe, une fusée qui explose, une année de merde ;-) Les comptes à rebours, réguliers, mathématiques, sont paradoxalement, le prélude de l'inconnu, de l'imprévisible. Que va t'il se passer? Mais pourquoi ai je donc appuyé sur ce maudit bouton? Le doute, l'angoisse, la pression, le stress, tout cela va avec les comptes à rebours. Vous ai je déjà dit que je n'aimais pas les comptes à rebours?
Et que dire de ses frangines, les dates butoires? (deadlines pour les intimes). Votre valise, vous la préparez quand vous? Une semaine, un jour, une heure avant de partir? Et vos projets, vos tâches quotidiennes, toujours à la dernière minute? Ouai ça c'est moi, The King of Procrastination, le roi du bras d'honneur à la deadline. Les deadlines, non je n'aime décidément pas cela. Je préfère laisser tout à la dernière minute, ça nuit moins à mon quotidien, ça laisse plus de place à la spontanéité. C'est mon côté aventurier et je le cultive. Mes amis vous le diront.
56 jours
55 jours
54 jours : Le battement est régulier.
Tic tac tic tac tic tac
Dans 54 jours je serais dans l'hémisphère sud.
Tic tac tic tac tic tac
Avec un nouveau job
Tic tac tic tac tic tac
Une nouvelle situation familiale
Tic tac tic tac tic tac
Et un climat antipodal
Et merde, le stress a rappliqué... la deadline approche et j'ai une todo list infinie. Jugez plutôt :
- Résilier mon bail
- Au revoir St Gratien, on change de bercail
- Se mettre deux ou trois caisses
- 1/3... work in progress !
- Remettre l'appart en état, changer le pare douche
- Perdre sa caution doit laisser un mauvais goût dans la bouche
- Faire un bon stock de médocs
- Une pharmacie au Moz ça n'a pas tout en stock
- Pouponner mes deux petits neveux tous baveux
- Les laisser pendant trois ans je trouve ça bien fâcheux
- Trier, ranger, emballer toutes nos affaires
- Raquer à la déchetterie, pas le choix il faut être "vert"
- Nous faire vacciner contre fièvre jaune, rage et hépatites A à Z
- C'est le prix à payer si on veut aller dans les bleds
- Acheter un bouquin sur l'oenologie
- Rendre le Mikasa au Polak pété lors d'une orgie
- Acheter video proj, disque dur externe, casque infra rouge, home cinéma
- Pas de doute, dans ma guest room au Moz. y aura du panorama
- M'équiper de 100 films haute qualité
- Faire un saut à Rueil, Bill fait péter !
- Me faire faire une masque de plongée
- Revenir après leur baptême, y en a bien qui vont y songer
- Préparer un exposé avec Clara pour présenter l'Afrique à sa classe
- Et mettre beaucoup de photos et de dessins pour ne pas que ça lasse
- Faire croire à mon banquier que je vais en changer
- Puis finalement se faire endormir et raquer
- Inscrire C. à l'école Française
- Avant de partir, toucher le bidou de l'instit' bordelaise
- Trouver une nounou pour la journée
- Trouver des potes pour les soirées
...
J'arrête là, le site dictionnaire des suffixes ne fonctionne plus ;-) Pardon à toux ceux (nombreux) que je n'ai pas cités.
La bise,
mercredi 20 janvier 2010
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Bonsoir,
RépondreSupprimerJe suis arrivée sur votre blog, la tête au Mozambique et le reste à Grenoble. Je suis en train de tricoter les info que je glane pour un séjour que j'espère en mars. Le point de départ, une amie qui vit à Maputo.
Tout cela pour dire que j'ai aimé votre blog, son contenu, son humour et la petite souris que je vais essayer de trouver, si la chance m'est donnée de poser le pied au sud de l'Afrique.
Bonne soirée,
Laure