Il a fait chaud en août dernier. Probablement autant qu'il a fait froid ces dernières semaines. J'étais devant mon écran à organiser mes vacances en Algarve. Comme d'habitude, en toile de fond, LE Problème, que je considérais sous tous les angles, presque inconsciemment. Comme une stupide mélodie qui ne vous quitte pas, je ruminait CE Problème depuis trop longtemps. Mais je m'efforçais de me concentrer sur l'Algarve, ses plages, et les 2000 bornes qu'il faudrait couvrir pour les rejoindre.
Le message arriva dans ma boîte mail. Il disait, vous avez reçu un nouveau message sur hi5. Hi5, j'avais oublié que je m'étais inscrit sur ce machin là. Quelle idée d'appeler un site "tapes m'en cinq". C'était avant que Facebook ne lamine tous ses concurrents. Le message venait de N., une vieille connaissance mozambicaine. Elle m'annonçait qu'elle était de passage à Paris, qu'elle était hébergée par une diplomate danoise dans le 16ème. Et à la manière toute mozambicaine du "on planifie tout, oui, mais à la dernière minute", N. proposait qu'on dîne ensemble le soir même. J'acceptais, ne me doutant pas que ce dîner allait avoir un effet papillon irréversible...
Cela se produisit après l'apéro. Sans crier gare. L'accent de N., les nouvelles du pays, les flashbacks et les vapeurs du Chivas-glace n'eurent aucune peine à éclater cette digue que j'avais si patiemment construite pendant six ans. J'avais tourné la page, le Mozambique, c'était avant, et il fallait regarder devant. Et pourtant, un simple apéro avait suffit. Six ans de labeur noyés dans une irrésistible saudade. Pendant le café, N. lâcha un candide "pourquoi vous ne reviendriez pas vivre quelques temps à Maputo". C'était inutile, j'étais convaincu depuis l'apéro.
Mais comment n'avais je pas pu considérer LE Problème sous cet angle. C'était pourtant évident, la carte "Maputo" était la meilleure carte à jouer. A Maputo, tout serait possible. LE Problème allait s'atténuer.
Ce petit blog se propose de suivre le parcours d'une famille française qui part s'installer à Maputo. Tour à tour carnet de voyage, guide, recueil d'impressions sur le Mozambique et sa région, ou simple messagerie pour garder le contact avec les proches, ce blog permettra de partager cette expérience si riche qu'est l'expatriation. Famille, amis ou internautes cherchant simplement de l'information sur ce pays, je vous invite à vous inscrire et à suivre nos aventures.
C. & R.
dimanche 17 janvier 2010
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En voilà une bonne idée :o) Je ne savais pas que tu avais validé l'option "retour à Maputo". Alors ça y est, le choix est fait... Tu vas nous manquer m'sieur R. ! Le côté positif c'est que ça me donne une nouvelle occasion de venir visiter ce beau pays, avec ma p'tite femme cette fois :o)
RépondreSupprimer@ Guillaume : tout s'est joué très vite, une fois que l'employeur était OK, ça s'est enchainé a vitesse V ! Tu viens quand tu veux Msieur, j'ai déjà regardé les tarifs pour Manta Reef, et moi je dis qu'une chose, vive l'Euro fort !! ;-)
RépondreSupprimerAaaaaaah, Manta Reef... Que de bons souvenirs :o))))))))
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